Anne Peko - accueil

Femme d’émotions et de scène avant tout, Anne Peko est une artiste multiple. Comédienne et chanteuse, elle est au gré de ses envies autrice-compositrice-interprète, conceptrice de spectacles ou encore pédagogue passionnée. Un détonnant mélange de rigueur, de fantaisie, d’exigence et d’instinct.
Née en Afrique noire, de mère polonaise et de père français, elle y vit ses quinze premières années.
La rue, la lagune, la musique de la mer, la saveur des goyaves et des arachides, la couleur du bougainvillier, les chants et danses répétées colorent son enfance et son adolescence.

Après son départ d’Afrique, elle poursuit ses études au conservatoire de Nice puis à Paris, à la Sorbonne. Une licence d’études théâtrales, menée par Richard Demarcy, en poche, elle découvre le théâtre de Peter Brook qui lui parle haut et fort, ainsi que le travail de Jerzy Grotowski, axé sur l’expression vive du corps et de la voix. Pour elle qui pratique la danse et qui est amoureuse de Shakespeare et de la musique des mots, c’est le déclic.

Le théâtre... Elle joue, entre autres, dans Quand j’avais cinq ans je m’ai tué de Howard Buten (prix du meilleur spectacle au Festival Off d'Avignon 1983) avec le théâtre du Galion, est dirigée par Philippe Adrien dans Rêves de Kafka, prix de la critique au théâtre de la Tempête (1985), puis dans Ké voï dans le cadre du Festival In d'Avignon, Gmund à la Grande Halle de la Villette (1986), mise en scène Sylvie Blocher, qui obtient le premier prix du Printemps du théâtre. Et signe sa première mise en scène d’après Le Fétichiste de Michel Tournier avec Jacques Gamblin en hommage à Christian Dior et au New Look.

« Bateleur, enfant de la balle, gavroche et vamp de poche, elle peut tout faire et d’abord nous surprendre. C’est aussitôt sensible et pour ainsi dire physique.»
Philippe Adrien, metteur en scène

La chanson... Parallèlement à sa carrière théâtrale, sa curiosité artistique l’entraîne vers d’autres horizons : la musique, le chant… Elle joue du saxo et se met à écrire des chansons. Rendez-vous, son tout premier spectacle, créé au Café de la Danse en 1988 puis repris au Sentier des Halles, minutieusement mis en scène et théâtralisé comme tout ceux qui suivront, est salué par la presse et programmé dans la foulée au Printemps de Bourges en 1989. On retrouvera Anne en première partie de Juliette Gréco, Mouloudji, Maxime Le Forestier, Leny Escudero, Jean Guidoni, Richard Desjardins.
Son univers est singulier, onirique et fantaisiste à la fois. A ses débuts, le journaliste Lucien Rioux la compare à Diane Dufresne. « Elles ont la même folie », écrit-il.
Claude Lemesle, qui passait par là, participera à cette première aventure en lui écrivant une chanson clin d’œil 

Peko pour Africa
Et slave pour vodka
Pas facile en tout cas
D’s’app’ler Pekoslawska

« Qu’elle chante Piaf, Barbara, Brel ou son propre répertoire, Peko est "tripale", émouvante, subtile et puissante. Elle possède la magie des grands… »,
dit Claude Lemesle (parolier).

Elle crée par la suite des spectacles musicaux qu'elle va tourner dans une vingtaine de pays en Europe et dans le monde entier (États-Unis, Pologne, Argentine, Moyen-Orient, Egypte, Chine, etc.). Elle se produit aussi dans de nombreux festivals (Holland Festival, Francofolies de la Rochelle, Festival de Marne, Festival de Berlin…) et sur des scènes parisiennes :
- Tais-toi Shakespeare, je chante à L'Européen au puis Festival Off d'Avignon en 1990
- Un peu comme Ophélie au Café de la Danse en 1992
- Madame
, hommage à Édith Piaf au Théâtre Silvia Monfort en 1993 avec la complicité de Michel Rivgauche (plus de 600 représentations dans le monde entier
- Tout feu tout femme
avec la collaboration de Claude Lemesle au TSM en 1995
- D’Amsterdam à Göttingen, un voyage de Brel à Barbara à l'Espace Kiron puis au Festival d'Avignon en 2002.
Pour célébrer la mer qu’elle affectionne et sillonne régulièrement, elle crée en 2009 J’extravague, Peko chante la mer au Petit Louvre au Festival Off d’Avignon. Ce spectacle est repris au Théâtre Essaïon.
Elle s'offre un passage dans un festival de Jazz avec Kafé Paradise, un hommage personnel et original au jazz, en 2016.
Sa dernière création Ma cantate à Barbara triomphe au Lucernaire en 2014. Ce spectacle est accueilli dans une nouvelle version au Festival Off d’Avignon en 2017 et joue les prolongations pendant les deux saisons qui suivent au Petit Théâtre des Variétés à Paris.
Le CD en live du spectacle aux Variétés fait son entrée dans le catalogue de la maison de disques EPM. Grâce au CD, elle figure parmi les artistes les plus diffusés sur les radios du Réseau Quotas en 2018-2019.

La passion de transmettre... Son amour de la voix et le désir de transmettre la conduisent à suivre une formation d’art thérapeute. Elle développe depuis une réflexion passionnée et exigeante sur le travail de la voix et de l’interprétation qu’elle diffuse au sein des ateliers chanson qu’elle anime depuis plus de vingt ans (pratiques amateurs). Elle réalise et met en scène des spectacles permettant à ses élèves de s’exprimer en public. Swing tralala, une des dernières créations des ateliers, a ravi 1200 spectateurs. Elle coache également de jeunes chanteurs en développement et toutes personnes ayant à s'exprimer en public (avocats, professeurs, conférenciers, politiciens, lecteurs...). Point d’orgue de cette activité, elle publie chez Hachette, en 2008, une méthode de chant originale "Nouvelle star, la méthode pour apprendre à chanter" (M6 Éditions/Hachette pratique).

« Elle nous fabrique des ailes et on peut décoller »...  « Anne n'a pas son pareil pour faire sortir de chacun l'insoupçonnable... Une chanteuse qui sait ce qu'est la lumière de la scène mais qui sait aussi bien être à l'écoute et transmettre »
Paroles de participants



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Anne Peko

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